L'association Petit K@you
Petit K@you est une association loi 1901 créée le 26 mai 2007. Le siège social est situé à Montélimar (26200).
Identifiant SIRET du siège : 502 777 642 00021
Code APE : 9499Z
L'association est actuellement présidée par Corinne Gardiol.
Notre démarche :
Petit K@you développe une activité théâtrale itinérante. Le principe est d'aller au devant du public, y compris celui pour qui la démarche d'entrer dans le lieu théâtre n'est pas évidente. Tout endroit peut devenir une scène, il suffit de le décider. C’est ce défi que nous relevons en proposant des représentations dans vos murs. Cela peut être une salle communale, une salle de classe, un centre social, une bibliothèque, un café littéraire (ou pas), une librairie disposant d’un espace, une maison de retraite, une chapelle, une salle de spectacle, bien sûr, mais aussi chez vous, particuliers, lors d’une soirée entre amis.
Les textes mis en scène n’appartiennent pas au répertoire du théâtre. Il s’agit donc de créations originales visant à aborder la poésie et d’autres textes par de nouveaux rivages. Surprendre, en faisant s'ouvrir plus grands les yeux et les oreilles, dans l’espoir de dévoiler des perspectives qui jusque là étaient discrètes.
Un poème est un objet artistique à part entière, il se suffit à lui même. Au delà du sens minimum commun nous proposons donc une interprétation s’appuyant sur des partis pris. Des sens jaillissent, des mystères se révèlent : le public est invité à voir au delà des mots pour tracer son propre itinéraire.
Les représentations sont intimistes et basées sur la relation qui lie la scène et le parterre. Le comédien est proche du public, très proche, il l’interpelle, le prend par la main, par le cœur, pour lui faire côtoyer l’univers de l’auteur. Au delà des mots il s’agit bien d’amour, de folie, de révolte, de combat, de vie et de mort.
L'objectif de l'association :
Sur le plan de la diffusion la poésie est le parent pauvre de la littérature. Nous sommes persuadés que la difficulté première est de mettre le public en contact avec les textes ; cet obstacle franchi, nous constatons quotidiennement que la magie opère. Nous nous positionnons en tant que passeurs, dans l’esprit des saltimbanques et des conteurs, qui vont au devant du public porter les textes. C’est aujourd’hui, encore, une façon d’entrer en résistance.
Agir en direction des jeunes nous paraît important. Ils ne fréquentent pas spontanément, pour la plupart, les théâtres et encore moins les endroits où l’on dit de la poésie. Professeurs de lettres, documentalistes, animateurs oeuvrant dans de multiples structures, vous jouez un rôle essentiel dans cette démarche : vous êtes le lien et le prolongement.
Il s’agit donc de mettre ce public en herbe en contact avec les textes d’une manière différente. La forme théâtrale permet d’accéder à une compréhension plus émotionnelle. Cette dernière n’est pas en opposition avec l’approche analytique que les jeunes peuvent avoir en classe. Les deux se compètent, s’alimentent mutuellement, ouvrent de nouvelles fenêtres, toujours plus larges. D’où l’importance de l’échange qui suit la représentation. C’est l’occasion pour le public d’interroger et de s’exprimer sur ce que nous venons de vivre ensemble. Une mise en scène n’est pas le fruit du hasard mais la résultante de partis pris. Ils ne visent pas forcément à satisfaire l’attente du public mais à répondre, entre autres, à la fonction sacrée du théâtre qui est de révéler. Rendre ces jeunes spectateurs plus conscients de ce qui se joue sur scène pour participer à leur émancipation.